Des températures qui ne descend ent pas en dessous de 20° la nuit, un mercure qui dépasse allègrement les 30° -voire les 35°- dans la journée : la chaleur s'est bel et bien installée sur une partie de la France, notamment dans le quart sud-est. Seule la façade atlantique échappe pour l'instant à la montée du thermomètre -24° "seulement" à Biarritz et sur le littoral breton.
Conséquence : dans le Rhône, le niveau III sur IV ("vigilance orange") du plan canicule a été activé dès vendredi après-midi. Le département est déjà resté 8 jours en niveau III à la fin du mois de juin, sans qu'aucune conséquence sanitaire importante ne soit enregistrée. La préfecture a cependant rappelé les recommandations d'usage quand la température augmente : se protéger de la chaleur, se rafraîchir, boire de l'eau et ne pas oublier de manger, ne pas hésiter à aider ou se faire aider... Par précaution, l'Institut de veille sanitaire demandé que soit aussi activée la pré-alerte du plan canicule (niveau II) dans les départements de la Drôme et de la Haute-Garonne.
Autre conséquence : la pollution à l'ozone. De nombreuses régions –celles où il fait le plus chaud- enregistrent des pics : Ile-de-France, Alsace, Rhône-Alpes, PACA, Lorraine... Face à ce problème de santé publique récurrent en été, dû à l'action du soleil sur les rejets de l'automobile et de l'industrie, les autorités recommandent aux personnes sensibles d'éviter toute activité physique intense ou prolongée. Dans plusieurs de ces régions, notamment en Rhône-Alpes et à Paris, il est demandé de limiter au maximum l'usage des véhicules personnels. Les vitesses autorisées ont été abaissées. A Paris, le stationnement résidentiel est gratuit. |